L’obésité
existe désormais dans tous les pays du monde. La prévalence, particulièrement
élevée dans certains pays industrialisés, augmente aussi dans les pays en voie
de développement. L’obésité semble peu fréquente en Afrique et en Asie, mais
cela n’est vrai que dans les zones rurales, car la maladie se développe dans
les zones urbaines. La prévalence de l’obésité est passée de 12 à 19,7 % chez
les hommes et de 14,8 à 24,7 % pour les femmes, entre 1980 et 1990.
La composition corporelle varie en
fonction du sexe. Une femme présente une masse grasse plus importante qu’un
homme de même poids et de même taille, soit respectivement 20 à 25 % et 15 à 20
% de la masse corporelle chez l’adulte jeune. Globalement, la prévalence de
l’obésité tend à être plus importante chez la femme que chez l’homme dans la
plupart.
L’augmentationde la prévalence de l’obésité semble encore plus nette chez les sujets jeunes
que chez les adultes. Cependant, les index pondéraux augmentent avec l’âge dans
les 2 sexes, mais proportionnellement de manière plus importante chez la femme
et ce jusqu’à 60 ans. Après 60 ans, la prévalence de l’obésité diminue. La
composition corporelle change aussi avec l’âge, avec une diminution de la masse
maigre et une augmentation de la masse grasse. Le vieillissement affecte aussi
la répartition du tissu adipeux, avec prédominance du tissu graisseux dans la
partie supérieure du corps.
3. Différences raciales et ethniques
La prévalence de l’obésité est plus importante chez les femmes de race noire que chez les femmes de race blanche, quel que soit l’âge. Par exemple, 48,6 % des femmes de race noire ont un excès pondéral contre 33,2 % des femmes de race blanche aux États-Unis.
La prévalence de l’obésité est plus importante chez les femmes de race noire que chez les femmes de race blanche, quel que soit l’âge. Par exemple, 48,6 % des femmes de race noire ont un excès pondéral contre 33,2 % des femmes de race blanche aux États-Unis.
. Facteurs génétiques et
environnementaux
• Des facteurs génétiques sont impliqués dans la genèse de l’obésité. Il est admis que l’obésité est une maladie polygénique, à forte composante environnementale. On ne connaît actuellement que quelques gènes de susceptibilité. Seule la mutation ponctuelle du récepteur bêta-adrénergique a fait l’objet d’études dans différentes populations, bien que son rôle étiopathogénique soit controversé : sa prévalence, qui varie de 4 à 19 % selon les pays, est la même dans la population générale et chez les sujets obèses. Les indiens Pima, population qui présente une prévalence particulièrement élevée d’obésité et de diabète de type 2, font exception, car la prévalence de la mutation atteint 30 %.
• Des facteurs génétiques sont impliqués dans la genèse de l’obésité. Il est admis que l’obésité est une maladie polygénique, à forte composante environnementale. On ne connaît actuellement que quelques gènes de susceptibilité. Seule la mutation ponctuelle du récepteur bêta-adrénergique a fait l’objet d’études dans différentes populations, bien que son rôle étiopathogénique soit controversé : sa prévalence, qui varie de 4 à 19 % selon les pays, est la même dans la population générale et chez les sujets obèses. Les indiens Pima, population qui présente une prévalence particulièrement élevée d’obésité et de diabète de type 2, font exception, car la prévalence de la mutation atteint 30 %.
• Les facteurs environnementaux ont joué un rôle considérable dans l’augmentation de l’incidence de l’obésité au cours des 10 dernières années, car les seuls facteurs génétiques ne peuvent expliquer une évolution aussi rapide. Paradoxalement, les apports énergétiques ont diminué, ce qui suggère que l’augmentation de la sédentarité ou d’autres modifications du mode de vie sont en cause.
4. Facteurs socio-économiques
Dans les pays développés, l’obésité est plus fréquente dans les classessociales défavorisées et notamment chez les femmes. Ainsi, dans une étude anglaise, l’indice de masse corporelle moyen des femmes ayant un faible niveau socio-économique est plus élevé de 2 points que celui des femmes plus favorisées. La profession ne semble pas jouer de rôle direct. À l’inverse, l’obésité concerne plutôt les classes aisées dans les pays en voie de développement
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