Il précise la topographie de la douleur
(antérieure, externe, supérieure,
postérieure), les circonstances déclenchantes, le mode de
début (brutal ou progressif), un accrochage douloureux,
une irradiation particulière, l’horaire, la réponse au
traitement, l’impotence fonctionnelle dans la vie quotidienne
•
Inspection : on
regarde le patient se déshabiller ; il faut rechercher une amyotrophie du deltoïde, de la
fosse sous et (ou) sous-épineuse, une tuméfaction antérieure (en présence
d’un épanchement intra-articulaire).
•
Palpation : recherche
des points douloureux électifs (externe : sous-acromial ; supérieur :
acromio-claviculaire ; antérieur : gouttière du biceps) en sachant
que la douleur reproduite ne présage pas toujours de la topographielésionnelle.•
Mobilisation : cherche
à déclencher à nouveau la douleur spontanée et à mesurer une éventuelle
limitation. On explore la mobilité active puis passive dans les 6
directions (tableau II) (anté-pulsion, abduction, adduction, rotation interne et rotation
externe) ainsi que les mouvements combinés (notamment main
derrière le dos explorant la rotation interne et la rétro-pulsion). Lors de
l’élévation active, un arc douloureux traduit un accrochage du tendon de la coiffe des
rotateurs dans le défilé sous-acromial.
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