La cataracte est l’opacification du cristallins’accompagnant, du fait du siège axial ou de la taille des modifications de
transparence, d’un retentissement visuel significatif. C’est donc une affection
d’étiologie variable, survenant en règle
du fait du vieillissement tissulaire physiologique ou de stress pathologiques.
Il n’existe pas
actuellement de traitement médical ayant fait la preuve de son efficacité pour
ralentir ou prévenir l’apparition et l’évolution de la
cataracte. Le traitement chirurgical est le seul recours en cas de
retentissement fonctionnel de l’opacification cristallinienne. Plus de 95 % des
sujets de plus de 65 ans présentent à un degré divers une opacification
cristallinienne. Actuellement, le nombre d’opérations de cataracte est estimé
globalement a 280 000 par an en France avec une augmentation annuelle de 5 % depuis
1996, et de 10 % de 1990 (180 000) à 1995. À titre de comparaison, les
phacoexerèses sont
de l'ordre de 350 000 en Allemagne, de 1,5 à 1,7 million en Europe, de 1,2
million aux États-Unis (en faible progression du fait de la modification du
remboursement de
la procédure par les caisses du système Medicare), et
de 3,5 millions
dans le monde.
L’appréciation du retentissement fonctionnel d’une cataracte est exclusivement clinique. Les examens complémentaires sont utiles pour préciser d’éventuelles lésions associées et pour déterminer la puissance de l’implant intraoculaire.
L’appréciation du retentissement fonctionnel d’une cataracte est exclusivement clinique. Les examens complémentaires sont utiles pour préciser d’éventuelles lésions associées et pour déterminer la puissance de l’implant intraoculaire.
Facteurs
de risques systémiques
Le diabète est la principale affection associée à la formation d’une cataracte précoce, parfois réversible initialement, typiquement sous la forme d’une opacification sous-capsulaire postérieure, gênant rapidement la vision de près et la visualisation du fond d’œil. D’autre causes systémiques peuvent contribuer à la formation d’une cataracte, et en particulier la corticothérapie prolongée, la pseudohypoparathyroïdie, l’hypocalcémie, les aminoaciduries, l’exposition aux radiations ultraviolettes, infrarouges (souffleur de verre, hauts fourneaux, boulangers) ou aux radiations X. Les électrocutions sont également des facteurs de risque.
Le diabète est la principale affection associée à la formation d’une cataracte précoce, parfois réversible initialement, typiquement sous la forme d’une opacification sous-capsulaire postérieure, gênant rapidement la vision de près et la visualisation du fond d’œil. D’autre causes systémiques peuvent contribuer à la formation d’une cataracte, et en particulier la corticothérapie prolongée, la pseudohypoparathyroïdie, l’hypocalcémie, les aminoaciduries, l’exposition aux radiations ultraviolettes, infrarouges (souffleur de verre, hauts fourneaux, boulangers) ou aux radiations X. Les électrocutions sont également des facteurs de risque.
Facteurs
de risques oculaires
L’inflammation oculaire (uvéite et notamment l’hétérochromie irienne de Fuchs), la pseudo-exfoliation capsulaire, la myopie forte, les traumatismes oculaires (contusion, plaie, électrocution, corps étrangers intraoculaires
métalliques de fer ou de cuivre), l’utilisation de tamponnement par huile de silicone ou par gaz en chirurgie vitréorétinienne, ainsi que les tumeurs intraoculaires (mélanomes, rétinoblastomes, métastases) sont les principales causes locales retrouvées dans les cataractes secondaires.
Facteurs de risque génétiques ou néonatals
• Avec cristallin en place : diverses affections métaboliques ou néonatales favorisent la survenue d’une cataracte chez l’enfant ou l’adulte jeune. On peut citer notamment la galactosémie, les déficits en galactokinase, l’hypoglycémie néonatale, le syndrome oculo-cérébro-rénal de Lowe (maladie des sclères bleues), la dystrophie myotonique de Steinert, l’ichtyose congénitale, le syndrome de Rothmund et la rubéole congénitale.
• Avec subluxation du cristallin : dans le syndrome de
Marfan, l’homocystinurie, ou le syndrome de Weil Marchesani, la cataracte survient sur un cristallin déplacé du fait d’une laxité zonulaire anormale.
L’inflammation oculaire (uvéite et notamment l’hétérochromie irienne de Fuchs), la pseudo-exfoliation capsulaire, la myopie forte, les traumatismes oculaires (contusion, plaie, électrocution, corps étrangers intraoculaires
métalliques de fer ou de cuivre), l’utilisation de tamponnement par huile de silicone ou par gaz en chirurgie vitréorétinienne, ainsi que les tumeurs intraoculaires (mélanomes, rétinoblastomes, métastases) sont les principales causes locales retrouvées dans les cataractes secondaires.
Facteurs de risque génétiques ou néonatals
• Avec cristallin en place : diverses affections métaboliques ou néonatales favorisent la survenue d’une cataracte chez l’enfant ou l’adulte jeune. On peut citer notamment la galactosémie, les déficits en galactokinase, l’hypoglycémie néonatale, le syndrome oculo-cérébro-rénal de Lowe (maladie des sclères bleues), la dystrophie myotonique de Steinert, l’ichtyose congénitale, le syndrome de Rothmund et la rubéole congénitale.
• Avec subluxation du cristallin : dans le syndrome de
Marfan, l’homocystinurie, ou le syndrome de Weil Marchesani, la cataracte survient sur un cristallin déplacé du fait d’une laxité zonulaire anormale.
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