| Le Dr Jean Marie Latyr Sène, a été porté au terme de l’assemblée générale à la tête de la Conférence des établissements privés de l’enseignement supérieur (Cepes), le mardi 04 septembre 2018. Mamadou Gningue a passé le témoin au nouveau boss de la structure (CEPES). L’actuel directeur général l’UCAO/Saint Michel aura la lourde tâche d’amener le gouvernement à apurer la dette de 16 milliards FCfa contractée suite à l’orientation des nouveaux bacheliers depuis 2016. |
«Nous attendons de l’Etat l’apurement total des factures en instance couvrant le reliquat de l’année académique 2016-2017 et l’intégralité de l’année 2017-2018, dont les prestations sont déjà exécutées», nous confie-t-il. Pour ce faire, la Cepes, dit-il, préconise le «respect des dispositions contractuelles en amont et la mise en œuvre des procédures en aval pour mettre à disposition les 50% d’avance au démarrage et le règlement des décomptes à bonne date au titre de l’année académique 2018-2019, intégrant l’incidence financière des bacheliers de juillet 2018».
La conférence avait jugé «insuffisants» les 3 milliards 200 millions prévus dans la loi de finances rectificative (Lfr) de juin 2018 représentant 4,61% du total du projet de loi chiffré à 65 milliards FCfa. Selon la Cepes, «cette dotation représente 1/5 du montant en jeu de 16 milliards FCfa».
La Cepes avait fait savoir que la dette aurait permis de payer les prestations dues aux vacataires, les remboursements des découverts et facilités bancaires, les approvisionnements divers en fournitures et consommables, amortissements des prêts contractés. Le nouveau bureau élu, selon Jean Marie Sène, entend mettre en place un plan stratégique de développement du sous-secteur de l’enseignement supérieur privé pour les 3 ans à venir.
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Pour disposer d’une offre de qualité et diversifiée en matière d’enseignement supérieur en adéquation avec la nouvelle économie du savoir, l’équipe de Jean Marie Sène se fixe comme objectif de renforcer la capacité des établissements privés dépendant de la Cepes en matière d’assurance qualité. Autre chantier que Jean Marie SENE et Cie comptent engager, est d’effacer les clichés et l’étiquette de non qualité qui est prêtée à tort à l’enseignement supérieur privé.
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