samedi 14 juin 2014

MARCHE PELERINAGE 2014, MIPA REITERE LEUR TRADITION DANS LA MOBILISATION

De 608 marcheurs l'année dernière, MIPA revient cette année en force avec un nombre de 871 marcheurs sur le total des 5522 marcheurs de la 34eme édition de la marche.

L’édition 2014 de la marche a fait état des lieux en procédant à la publication des positionnement des paroisses durant la marche. Au total, le doyenné des niayes comptabilise 3008 marcheurs , le doyenné plateau medina avec 694 marcheurs et le doyenné grand dakar yoff avec 1820 marcheurs.

Au total , plus de 3000 jeunes venant de dakar vont logé au village des marcheurs.

Retour en intégralité sur l’homélie de l’abbé Samson Kantoussan
Marche Pèlerinage  Popenguine 2013 Cap de Biches Samedi 18 Mai
Homélie:            
«  Or il y avait, séjournant à Jérusalem,  des juifs fervents issus de toutes les nations qui sont sous le ciel. Parthes Élamites, habitants de la Mésopotamie, de la Judée et de la Cappadoce, des bords de la mer noir de la province d’Asie de la Pamphylie de l’Egypte et de la Libye, Romains résidents ici juifs de naissances et convertis,   crétois et arabes tous, nous les entendons proclamer dans nos langues les merveilles de Dieu »
Eh bien frères et sœurs, chers pèlerins chers jeunes marcheurs ce soir içi au  foyer de charité du Cap des Biches : sérères, mancagnes ,  manjaques, diolas toucouleurs peuls wolofs, balantes  Européens, Américains et asiatiques résidents ici. Habitants de Dakar, Ziguinchor et d’ailleurs,  tous  nous proclamons ensemble les merveilles de celui qui nous a fait passer des ténèbres à son admirable lumières.  C’est notre Pentecôte.
A la Pentecôte en effet,  le Saint Esprit a refait l’unité des enfants de Dieu dispersés.  Sans inventer  une langue  internationale unique, il a donné aux apôtres de s’exprimer dans la langue maternelle de chacun.  Signifiant  par là  que l’Église se doit d’assumer la langue,  les coutumes et les civilisations de chaque peuple pour être universelle.
La divine Providence qui ne se trompe jamais en ses desseins à voulu que le pèlerinage de Popenguine dont nous célébrons le 125 eme anniversaire coïncide avec la célébration en Eglise de la solennité de la Pentecôte. Nous faisant ainsi  vivre chaque année  l’expérience inouïe de la Naissance  et de l’Universalité  de l’Eglise.
A Jérusalem en effet ; en l’espace de 50 jours il s’est passé deux événements majeurs pour notre vie de foi.
D’abord,  c’était au matin de Pâques, un jeune homme de 33 ans environ, le condamné du Jeudi Saint,  le crucifié du Vendredi Saint,   a bouleversé  le cour de l’histoire de l’humanité en sortant vivant de son Tombeau. 
Que le Nom du Seigneur soit  béni  maintenant et à jamais.
Surprise des surprises; Nouvelle des nouvelles sans autre pareille.
De  l’inquiétude à la peur,  du doute  au constat du tombeau vide, les femmes du matin de pâques et les disciples arrivent enfin à la foi :
 Christ est vraiment ressuscité Alléluia et nous en sommes les témoins.
 Et c’est l’apôtre Paul qui nous rappelle le sens et la portée de cet événement dans notre vie de foi : « Si le Christ n’est pas ressuscité vaine alors est notre foi »
Cela signifie que  la résurrection du Christ  constitue le fondement, la source de la foi chrétienne : foi au Dieu Père, Fils et Esprit Saint.
Cinquante jour après toujours  à Jérusalem   la grande promesse  se réalise :    « vous allez recevoir une force celle du Saint Esprit  qui viendra sur vous. Alors vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie jusqu’aux   extrémités de la terre ».
Il s’agit du  Saint Esprit descendu  sur les apôtres  sous forme de langue de feu, augmentant en eux la ferveur du témoignage.  C’est aussi la naissance de l’Eglise.
Nous avons donc raison de professer dans les Credo que  « croyons en Dieu le Père Tout Puisant nous croyons en son Unique Jésus Christ, en l’Esprit Saint  et nous croyons aussi en l’Eglise Une Sainte Catholique et Apostolique
En venant  effectuer ce pèlerinage,  nous sommes venus encore une  fois faire l’expérience de la compagnie de Jésus ;  le Christ  ressuscité de Pâques pour vivre de son Amour  et en être les  témoins.
Nous sommes tous là comme jeunes pèlerins. Oui jeunes nous le sommes ? Jeunes vous l’êtes  témoins infatigables de l’amour de Jésus  sur les routes du monde. Demain, les villes et villages que vous traverserez sentirons votre bon parfum, votre bonne odeur  de jeunes croyants.
Jeunes prêtres  et jeunes religieux ils le sont, sur le chemin de Popenguine vous ferez avec eux l’expérience  de la rencontre d’amour qu’ils ont eu avec le Christ qui les a saisis  désormais et pour toujours pour son service.
Jeunes religieuses  elles le sont,  vous  ferez avec elles l’expérience du jusqu’auboutisme de l’amour de Jésus.  Comment  on peut être séduit par le Christ et se laisser séduire.
(Je vais vous raconter l’histoire d’un jeune homme qui aimait une fille malheureusement celle-ci voulait se faire religieuse. Il  a déployé tout son savoir faire pour l’amener à accepter son projet mais hélas. Le jour de la profession  assis au fond de l’Eglise à l’heure de la remise  du voile il  murmure à son ami qui l’avait accompagné : « wakh degeu yala  Jésus Christa mo ma guena nekk gentlman »    Son ami de lui dire : « waw gue  degeu dé, Ponkal  leu kéne du yeuthio ak moome »
Oui la foi chrétienne ne consiste pas seulement  à  apprendre des dogmes et à les réciter, non. La foi chrétienne est  avant tout une relation personnelle avec Jésus.  Et c’est cette expérience d’amour qu’il nous invite à  faire avec lui.
Dans les Évangiles en effet, l’épisode de la rencontre de Jésus avec le jeune homme riche exprime de manière probante la grande attention de Jésus envers les jeunes que vous êtes et son désir ardent de vous rencontrer personnellement  et d’ouvrir avec  un dialogue avec chacun et chacune de vous.
Saint Marc nous  que : « Jésus regarda le jeune homme  et l’aima. »
En Wolof: « Jésus  yol,  ko dal di ko soop »
Le pape  Benoit XVI nous rappelle à propos  que: «la vocation chrétienne jaillit d’une proposition d’amour du Seigneur et ne peut se réaliser que grâce à une réponse d’amour. »  (Message JMJ 2010)
C’est d’ailleurs,  cette expérience de la relation personnelle  que Jésus à faite  aussi avec ses disciples.
L’inconnu qui les  a invité à sa suite  a fini par  devenir  pour eux    un Maître : « vous m’appelez  maitre et vous avez raison parce que je le suis » 
 Le  maitre est devenu plus tard   un Ami fidèle : « Je  ne vous appelle plus serviteurs, je vous appelle mes amis si vous faites ce que je vous commande»
Un ami fidèle  en compagnie duquel, les disciples avaient   appris jour après jour à trouver la réponse à toutes les questions de la vie.
  Un ami qui  avait fini de les séduire, l’ami dont  ils étaient attachés du fond de leur cœur, et en qui,  ils ont  découvert  petit à petit qu’il  était un grand Prophète,  mieux encore le Messie le Fils du Dieu Vivant. 
Mais Jésus savait qu’après son départ, les disciples pourraient éprouver beaucoup de difficultés à rester fidèle à son amour et a sa parole à cause des difficultés de la vie et de  l’esprit du monde qui est parfois hostile à la loi de l’Evangile.
Il saisi l’occasion pour leur rappeler que sa relation avec eux doit être fondée  sur l’amour : « comme le Père m’a aimé,  moi aussi je aime : Demeurez dans mon Amour. »
En wolof : « ni ma  bay bi sopé noonu la léne sopé. Dekeléne thi sama thioféle »
Fondé sur l’amour mais un amour fidèle qui respecte la parole donnée : « avant de passer de ce monde à son père, Jésus disait à ses disciples: si quelqu’un m’aime il restera fidèle à ma Parole… »
Chers jeunes pèlerins, chers jeunes marcheurs l’Evangile de ce jour qui nous invite à l’amour et à la fidélité,  sera votre viatique (c'est-à-dire votre provision pour le voyage), sur la route qui vous  mènera demain à Popenguine au pied de notre Dame de la Délivrande, la Bienheureuse parce qu’elle a cru.
En vous mettant sur la route de Popenguine vous serez comme les disciples d’Emmaüs  au soir de Pâques. Alors lorsque Jésus  vous rejoindra  sur le chemin pour vous demander de quoi parliez  vous,  tout en marchant ?
 Vous saurez lui répondre : Nous parlions  de notre Seigneur Jésus Christ qui nous a tellement aimés qu’il est mort pour nous sur la croix. Et nous ;  nous voulons  lui rester reconnaissants par toute notre vie en lui prouvant notre amour »
 Alors lui il s’aura vous répondre : « si quelque m’aime il restera fidele  à ma Parole. »
En wolof :
 Et une fois à Popenguine  si vous faites l’effort de participer aux différentes célébrations qui vous seront proposées,   vous   le reconnaitrez  à la fraction du pain. L’eucharistie source et sommet de la vie chrétienne. L’eucharistie, «  une pentecôte perpétuelle » (selon l’expression du pape benoît XVI).  il poursuit : «  Parce que  chaque fois que nous participons à la messe nous recevons l'Esprit Saint qui nous unit plus profondément au Christ. »
Amour et fidélité  sont les signes, les symboles par lesquels on reconnait les vrais disciples de Jésus.
Chers jeunes, chers pèlerins, face à la multiplicité des croyances et des pratiques religieuses, face à l’émergence de nombreuses  communautés  de sectes, face à la montée fulgurante de nombreux courant de pensée parfois complètement hostiles  au message de l’Evangile, l’amour de Jésus, la fidélité à sa Parole et à son Eglise restent  plus que jamais   les défis à relever dans les rangs de la jeunesse chrétienne.
L’Eglise vous sait forts, c’est saint Jean qui le dit : « jeunes gens,  je vous écris parce que vous êtes forts, que la Parole de Dieu demeure en vous et que vous avez vaincu le mauvais. »
 L’Eglise sait que vous êtes précieux c’est le pape Benoit VI qui vous parle dans Africae Munus : « Cette jeunesse en Afrique est un don et un trésor de Dieu dont toute l’Eglise est reconnaissante  au Maitre de la vie »
L’Eglise vous sait prudents convaincus et convainquant. Ce sont les pères du concile Vatican II qui s’adressent à vous : « chers jeunes, l’Eglise a confiance que vous ne serez pas tenté de céder à la séduction des  philosophies de l’égoïsme et du plaisir ou  a celles du désespoir et du néant et qu’en face de l’athéisme vous saurez affirmer votre foi dans la vie et dans ce qui donne un sens à la vie »
L’Eglise vous  sait capables de bons et beaux témoignages  c’est encore les pères du concile qui vous parlent : « les jeunes doivent devenir les premiers apôtres des jeunes en contact direct avec eux ; exerçant l’apostolat par eux –mêmes et entre eux compte tenu du milieu social ou ils vivent. »
Mais malgré tout l’Eglise vous sait  aussi parfois et souvent faibles, fragiles  et vulnérables parce que vous constitués la cibles préférée  de tous les marchants de bonheurs, des marchant d’idées  des commerçants  des   sectes. Vous êtes parfois et souvent la proie à manger. Vous faites l’objet de la convoitise de tous.  Cela s’explique par le fait que celui qui a la jeunesse avec lui a non seulement le présent mais aussi l’avenir.
C’est pourquoi l’Eglise vous invite  à prendre conscience que vous êtes la jeunesse de l’Eglise vous devez  vivre votre jeunesse dans l’Eglise. Comme une bonne éducatrice, elle vous rappelle aussi que votre jeunesse est une richesse, un trésor,  par conséquent ne la gaspillez pas.
Au contraire valorisez-la en cultivant vos talents, en développant toutes vos capacités pour devenir plus compétitifs et plus performants.
Valorisez votre jeunesse en fuyant   toute forme de facilité et en cultivant l’excellence dans vos  vies. En refusez  toute forme de paresse et  cultivez   l’amour du travail et du service bien fait.  Refusez  toute forme de corruption  en cultivant l’amour de la justice de l’honnêteté et de la franchise.
Fuyez  la violence   cultivez    la  non -violence et la tolérance. Refusez d’être    utilisés  ni par les politiciens ni par les commerçants de vaines idéologies religieuses ou sociales. C’est saint Paul qui nous invite à la vigilance :
 « Des loupe féroces s’introduiront chez vous…même parmi vous surgiront des hommes qui tiendront des discours mensongers pour entrainer les disciples à leur suite. Soyez vigilants  » (Ac 20,28s).
 Nous savons que vous êtes souvent confrontés au problème d’ordre économique et social.   Je pense au problème du chômage, du manque d’emploie, qui de plus en plus affecte notre jeunesse au point que certains de vos frères et sœurs  peuvent  connaitre la tentation de fuir la réalité en plongeant dans le monde illusoire de l’alcool de la drogue, de l’acquisition de l’argent facile  par le commerce de leur corps ou même par la violence.
Quant à vous fuyez ces vaines tentations et restez dignes.   C’est vous qui devez renouveler et rajeunir le visage de notre Eglise et de notre société. Aimez votre Eglise et votre Pays.  Soyez en des sentinelles,  des veilleurs,  des gardiens des valeurs sociales religieuses que certains cherchent à faire disparaitre.
Pour ce faire  vous devez constituer cette  nouvelle génération  de jeunes enracinés dans la Parole de Dieu capables  de répondre aux défis de notre temps et prêts  à  répandre partout l’évangile. »
Laissez- moi vous le dire avec foi et conviction, de tout ce qu’on vous propose le seul qui mérite d’être aimé et odoré c’est Jésus.  C’est lui seul qui peut vous aider à réaliser  vos plus nobles idéaux,  vos rêves de Bonheur, c’est Lui la beauté qui vous attirent réellement… C’est Jésus qui suscite en vous le désir de faire de votre vie quelque chose de grand, la volonté de vivre un idéal, le refus de vous laisser envahir par la médiocrité, le courage de vous engager avec humilité et persévérance pour vous rendre meilleure, pour améliorer la société en la rendant plus humaine et plus fraternelle ».    (Vous reconnaissez  l’écho de la voix  du bienheureux  pape Jean Paul II aux jeunes)
Dans une de mes homélies quelque part à Ziguinchor, je rappelais à mon auditoire,  une règle grammaticale ou de conjugaison peut importe.
Nous   avons  appris à l’école que quand deux verbes se suivent la seconde se met à l’infinitif.  C’est-à-dire qu’il cesse d’être un verbe puisque le propre du verbe c’est d’être conjugué.  Il ne se conjugue plus,  il laisse le privilège à l’autre verbe pour qu’il  soit conjugué au temps adéquat.
 Il en est ainsi  des  dieux. Quand deux dieux se rencontrent le seconde se met à l’infinitif  il cesse d’être  dieu il laisse le privilège et l’honneur à l’autre dieu.
Question : Entre les autres  dieux que vous allez  voir qui vous promettent le bonheur et qui se disent vos sauveurs. Les dieux  qui sont souvent autour de vos reins dans les coins du quartier, entre ces  dieux   et Jésus Christ le Vrai Dieu né du Vrai  Dieu,  engendré non pas créé  de même nature que le Père. 
Qui doit se mettre à l’infinitif  et qui doit être conjugué ?
Ce sont  les autres dieux que nous devons mettre à l’infinitif en les ignorants en refusant de les fréquenter. En refusant de céder à leurs  séductions.
  Et c’est  bien sur  Jésus le vrai Dieu qui doit être conjugué  dans tous  les temps : à l’imparfait  au présent et au futur : parce qu’il était il est et il sera toujours.  Christ Hier Aujourd’hui à  Jamais.
Année de Dieu 2013,  année de grâce ;
Année de grâce parce que Année de la foi décrétée par le pape Benoit.
Année de grâce  parce que année du grand   jubilé des 125 ans du pèlerinage de  Popenguine.  Nous en sommes les heureux témoins.
Pour cette  joie délirante nous pouvons chanter avec le psalmiste :
 «  Le Seigneur visite sont peuple alléluia,  terre exulte et chante »
125 ans de Fidélité au Christ par Marie, la Bienheureuse parce qu’elle a cru. Comment ne pas élever la coupe du salut en évoquant le nom du Seigneur pour une telle Grace ; nous avons raison de chanter chaque année : « bo  niu sopulone Marie Kéne du fi niow di la niane »
125 ans de Foi,  mais aussi de témoignage comment ne pas,   nous unir  dans le souvenir à toutes ses générations  qui nous ont précédé dans cette démarche de foi et qui nous ont montré le chemin à suivre. Ils sont les pionniers et nous les témoins ainsi se construit l’Eglise en marche vers la demeure du Père.
A  Popenguine, comment ne pas rendre grâce au Seigneur pour la vie d’un de ses dignes fils que  Dieu a fait don à son Eglise je  veux nommer le Cardinal Hyacinthe THIAMDOUM.
Chers pèlerins, en marchant gaiement et joyeusement vers Marie nous voulons non seulement magnifier sa maternité de mère de Jésus et mère des enfants de l’Eglise,  mais nous voulons aussi  la choisir comme  « modèle de notre foi »
C’est pourquoi,  dans notre vie de foi nous voulons chercher à agir comme elle à l’annonciation : « Je suis la servante du Seigneur, que tout se fasse selon ta Parole »
Nous voulons aussi  l’écouter  nous  conseiller  comme aux noces de cana : « faites tout ce qu’il vous dira »
Renouvelés ainsi par la grande foi de Marie, en rentrant  chez vous, vous serez enthousiasmés  de l’amour de Jésus, zélés et passionnés pour la cause de l’Eglise.
Et si l’on vous demande mais pourquoi vous êtes devenus si ardent  à travailler pour l’Eglise vous saurez répondre qu’au jubilé des 125 ans, vous avez bu et vous êtes ivres du vin de Popenguine. 

 Mais le vin de Popenguine ce n’est pas le  vin de la SOBOA,  c’est l’esprit saint.
Qu’il en soit ainsi pour chacun de vous afin que par toute votre vie  vous rendiez  témoigner au nom de jésus lui qui règne pour les siècles des siècles.


Abbé Samson Delaka  KANTOUSSAN
Directeur des œuvres de Ziguinchor

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